La presse a déjà évoqué le cas de Mohammed Hegazi, né musulman, qui après sa conversion au christianisme a voulu officialiser sa nouvelle religion sur ses papiers d'identité. Considéré comme apostat, aujourd'hui il craint pour sa vie et celle de son épouse. A propos de ce cas "L'Oeuvre d'Orient" (N° 750, janvier, février Mars 2008, page 18) en évoque un autre encore plus stupéfiant. Ayant rappelé l'histoire de Mohammed Hegazi, ce journal ajoute:
"Même si le grand mufti d'Égypte a récemment affirmé que la justice des hommes ne saurait se substituer à la justice divine, chaque jour ou presque la presse cairote se fait l'écho d'appels au meurtre. Si l'on en croit le quotidien. "Al-Messa'" les oulémas se seraient prononcés, contre le grand mufti, sur la nécessité de tuer l'apostat.
Les exemples de ce type ne manquent, hélas, pas. La presse égyptienne, qui jouit sous Moubarak d'une liberté de parole toute nouvelle est pleine de ces affaires. Elles se font si nombreuses que, dans. "l'Egyptien aujourd'hui" Hamdi Rezk n'hésite pas à parler d'une véritable guerre de l'apostasie. Une guerre où l'absurde le dispute au tragique.
Le cas du jeune Mina est en ce sens exemplaire. Mina a 16 ans. Avec ses camarades de classe, il se rend au bureau d'état civil pour y obtenir le numéro national d'immatriculation nécessaire à l'inscription au baccalauréat. Et là, stupeur, un fonctionnaire lui apprend qu'il est musulman. Musulman, car son père, dans le plus grand secret, a abandonné la religion chrétienne pour se convertir à l'islam. Mina ne comprend pas : il est chrétien depuis toujours, il croit en Jésus, il prie devant l'autel et demande la bénédiction de la Vierge Marie . Le fonctionnaire s'entête, il ne veut rien entendre. Mina, fidèle à la foi de son baptême, refuse la carte que l'homme lui tend et qui le dit musulman. En un instant, la vie de l'adolescent bascule. Malgré de nombreux soutiens, il ne pourra passer son Bac. Il intente alors un procès au tribunal administratif. Qui le déclare apostat.
Pourquoi apostat? C'est la question posée par de nombreux intellectuels de toutes confessions. Où est la faute de ce jeune homme qui jamais n'a renié l'Islam puisque jamais il ne fut musulman?"
"Même si le grand mufti d'Égypte a récemment affirmé que la justice des hommes ne saurait se substituer à la justice divine, chaque jour ou presque la presse cairote se fait l'écho d'appels au meurtre. Si l'on en croit le quotidien. "Al-Messa'" les oulémas se seraient prononcés, contre le grand mufti, sur la nécessité de tuer l'apostat.
Les exemples de ce type ne manquent, hélas, pas. La presse égyptienne, qui jouit sous Moubarak d'une liberté de parole toute nouvelle est pleine de ces affaires. Elles se font si nombreuses que, dans. "l'Egyptien aujourd'hui" Hamdi Rezk n'hésite pas à parler d'une véritable guerre de l'apostasie. Une guerre où l'absurde le dispute au tragique.
Le cas du jeune Mina est en ce sens exemplaire. Mina a 16 ans. Avec ses camarades de classe, il se rend au bureau d'état civil pour y obtenir le numéro national d'immatriculation nécessaire à l'inscription au baccalauréat. Et là, stupeur, un fonctionnaire lui apprend qu'il est musulman. Musulman, car son père, dans le plus grand secret, a abandonné la religion chrétienne pour se convertir à l'islam. Mina ne comprend pas : il est chrétien depuis toujours, il croit en Jésus, il prie devant l'autel et demande la bénédiction de la Vierge Marie . Le fonctionnaire s'entête, il ne veut rien entendre. Mina, fidèle à la foi de son baptême, refuse la carte que l'homme lui tend et qui le dit musulman. En un instant, la vie de l'adolescent bascule. Malgré de nombreux soutiens, il ne pourra passer son Bac. Il intente alors un procès au tribunal administratif. Qui le déclare apostat.
Pourquoi apostat? C'est la question posée par de nombreux intellectuels de toutes confessions. Où est la faute de ce jeune homme qui jamais n'a renié l'Islam puisque jamais il ne fut musulman?"
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