Tuesday, November 13, 2007

L’Islam n’a pas deux visages (Anne-Marie Delcambre)

Le musulman doit-il, dans certains cas, battre ses femmes, interdire qu’elles épousent des infidèles, se séparer d’elles en les répudiant, condamner la consommation du vin et les jeux de hasard, haïr les juifs, s’efforcer par tous les moyens d’imposer sa religion, tuer les infidèles, de la même façon qu’il doit être modeste, patient humble, juste, honnête, charitable, respectueux, dévoué à ses parents? On est tenté de répondre par l’affirmative, toute innovation étant blâmable, une hérésie.
Jean-Paul Roux

Au moment où de toutes parts redouble la désinformation, importante remise des pendules à l’heure d’Anne-Marie Delcambre, sur LibertyVox en juin dernier, concernant la distinction mensongère “islamisme”/islam.
De fait, comme le sait tout musulman conséquent, il ne saurait y avoir qu’un seul islam comme il n’y a qu’un seul Coran et un seul Mohammed, tout le reste n’étant que littérature ou… dissimulation.
Même la “paix” tant vantée avec les “religions du livre” ne peut être que tactique en attendant une ultime pacification ou au mieux l’imposition d’un statut inférieur.
Sans compter que les versets les plus durs “abrogent les versets plus doux” et qu’en fait ces derniers ne s’adressent qu’aux croyants et donc aux seuls musulmans.

Extraits:
Dire que l’islamisme n’est pas l’islam, qu’il n’a rien à voir avec l’islam, est faux. Pour le musulman d’hier et d’aujourd’hui il n’y a qu’un seul Coran comme il n’y a qu’un seul prophète. L’islamiste est autant musulman que le mystique car il s’appuie sur ces deux fondements. Et dans ces deux fondements il y a l’appel au combat. Ici-bas la guerre pour la victoire de l’islam doit être poursuivie tant que l’islam n’est pas entièrement victorieux. La paix n’est envisageable que si la victoire paraît, pour le moment, impossible ou douteuse (sourate 47, verset 35/37). Mais la paix sera plutôt une récompense du paradis, quand toute la terre aura été pacifiée. Comment passer sous silence que pour les musulmans le monde se partage entre le territoire de l’islam (dâr al-Islam) et le territoire non musulman, qualifié de territoire de la guerre (dâr al-harb)
Entre l’islam et l’islamisme, il n’y a pas de différence de nature mais de degré. L’islamisme est présent dans l’islam comme le poussin l’est dans l’oeuf. Il n’y a pas de bon ou mauvais islam, pas plus qu’il n’y a d’islam modéré. En revanche il y a des musulmans modérés, ceux qui n’appliquent que partiellement l’islam.
Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions. Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non musulman a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle.
En réalité on ne nous dit jamais que les textes grecs ont été traduits par des Chrétiens d’Orient, à partir du syriaque ou directement du grec. (Ni Avicenne, ni Averroès ne connaissaient le grec!).
C’est plutôt curieux pour les Juifs d’Afrique du Nord qui idéalisent leur vécu en terre d’islam. Ils n’ont trouvé la liberté que sous administration française ou dans les pays occidentaux…
Là où l’islam est particulièrement dangereux, c’est qu’il englobe toute la vie du croyant, du berceau jusqu’à la tombe, dans tous les domaines et qu’il n’y a pas de séparation entre le public et le privé, pas plus qu’il n’y a de séparation entre le politique et le religieux. L’islam est total, global, il englobe la totalité car tout comportement obéit à une règle. Mais en même temps chaque règle est une règle de comportement religieux, que cette règle soit dans le domaine juridique, politique ou intime. C’est le religieux qui recouvre tout. Le système pleinement réalisé devrait s’appeler théocratie et jamais «démocratie». On nous ment quand on nous affirme que l’islam serait une foi qui se pratique dans la sphère privée, comme le christianisme. L’islam est à la fois une foi, une loi, un droit (fiqh), lequel est l’application de la Loi qu’est la charî’a. Et cette charî’a a prescrit de combattre l’infidèle (jihâd ou qitâl), de lui réserver un traitement inégalitair (dhimmî), d’appliquer aux musulmans des peines fixes (hudûd) pour des crimes bien définis (adultère (zinâ), apostasie (ridda), blasphème (tajdîf), vol (sariqah), brigandage (qat’ al-tarîq), meurtre (qatl) et bien sûr consommation d’alcool.
Pour expliquer les attentats, il suffit de se reporter à la vie du prophète, lequel a justifié l’assassinat politique pour le bien de l’islam. De même, faire peur, inspirer la terreur (rahbat) -dont on a tiré le mot moderne “terrorisme” (irhâb)- était la méthode que le noble modèle préconisait pour semer la panique chez les ennemis del’islam.
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